" Oh ! les asiatiques bouges Avec leur lampe de cristal Brûlant, parmi les nattes rouges, Sur de grands plateaux de santal ..."
(Armand Lafrique "Nuits tonkinoises" tiré de "Rimes tonkinoises", Hanoi 1915.)
O roi splendide et las des heures taciturnes Père des visions troublantes, spectre noir, Salut, hôte effrayant de mes rêves nocturnes, Ami de ma douleur et de mon désespoir ! .................................................................. Endors mon triste coeur de ton parfum subtil Ouvre-moi le néant que ma fatigue espère ...
(Stéphane Moreau "Les jardins de l'orienr", Paris 1904.)
"Prends le tuyau veiné d'une vie inconnue Dont la beauté s'enroule aux caprices du bois ; Les dragons d'argent noir seront doux à tes doigts, Les noirs dragons gardiens de ta paix revenue Bois le thé fraternel et laisse toi rêver".
(R. Morris Blanguernon, Poème à mon ami. Pages indoch., 15 août 1925, p. 299.)
"Maintenant, laisse-moi ... Laisse venir l'extase Qui précède, un moment, le sommeil absolu ... Quand j'ai fumé, je vois et j'entends mieux. Ce vase En bleu de Chine est un peu trop lourd sur sa base ... Ce dragon, qui poursuit un astre chevelu. Est d'un rouge un peu dur. Laisse venir l'extase !
("Nocturnes" de P. Munier in "Rayon de soleil", Hanoï, 1925)
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